TSONGWE

 

Région : Nord Katanga Kasaï oriental SONGWE-010-020-030-040-050

Les jumeaux primordiaux : ce personnage monozygote possède en lui toutes les pratiques secrètes de l’inceste. « Janus », le plus important du début du règne Beneki. Un fer natif forgé de +/- 7 cm en carré et nourri régulièrement par l’entonnoir (corne), qui démultiplie les énergies protectrices, la pureté du sang et toutes les autres forces fertilisantes créatrices, vénérées de tous.

Au-delà des frontières ethniques en territoire Tetela vers le nord-ouest, se trouve le Kusu, le Binja, le Luba et même les Watambulu. Tous avaient connaissance de ces importantes statues. Au sud chez

les Kanoyk et les Kalundwe, c’étaient la même chose. Ngoy et Mukonkole, les androgynes les plus célèbres du règne Songue.

 

Hauteur : 1.5 m

 

 

SONGWE-080-090-100-110 Région : KANANGA-KABINDA

Ethnies : NSAPO- BASANGA – BATEMBA – BELANDE – BENIKI – TEMPA DU SUD – PANIA MUTOMBO

 

Le N’Kishi à tête tournée côté solaire et accompagné de ses assistants conseillers, les hommes oiseaux (Katatora), est rusé et patient. Ici en surcharge. Il attend le bon moment pour agir. Chasseur guerrier, il protège toute la communauté. Le mot perfidie utilisé souvent à son égard par les

Occidentaux est une grave erreur de jugement. Très apprécié par l’élite Bushong du royaume Kuba

 

qui en possédait un grand nombre. Son côté protecteur et vengeur était reconnu de tous. Les Shilele avaient des statues similaires, tout comme chez les Basanga.

 

Hauteur : 1.25 m

 

 

SONGWE-060-070

 

Région : Kabinda Ethnie : Been’Ekiiye Historique :

M’zee, l’ancien, celui qui sait, celui qu’on écoute. Son indiscutable expérience et ses contacts permanents avec le monde d’en haut et celui d’en bas en font un messager terrestre de première importance. La crête sagittale couvre l’entièreté des fontanelles pour les protéger d’influences négatives. Substitut d’Efile Mukulu, le dieu des Basongwe. Présenté dans la case commune, on se couche à plat-ventre sur le sol, bras allongés en avant, en signe de profond

respect et d’obéissance au pied de celui qu’on appelle aussi N’Doshi le Grand. Il ne se porte jamais, il est saisi respectueusement à deux mains par le plus vieux gardien de la tradition ou par une prêtresse épileptique ou ménopausée.

Hauteur : 69 cm.

 

SONGWE-120-130

 

Région : Sud-Est de Kongolo Ethnie : Songue

Sous-ethnie : Bena-Paye Historique :

Ce visage féminin (lunaire) est l’esprit Kikashi. La bouche, carrefour des rencontres, est aussi l’entrée et la sortie de la ruche. Cet objet est porté par une prêtresse ménopausée pendant des rites d’initiations de la fertilité des champs.

Hauteur : 45 cm.

 

 

 

SONGWE-130

 

Chez les Basongue les essences de bois utilisées sont différentes pour les masques comme pour les statues. Ils dépendent de l’usage de l’objet et de la représentation sacrée ou ludique. Acajou jaune, ficus (40 m), palétuvier, les crossoptéryx, le faux cotonnier. Très souvent pour les masques, il s’agit du ricinodendron africanum. Pour les bois qui ne peuvent pas casser : manches de haches, de lances, d’herminettes, sont aussi utilisés le musasa muri et le limbali.

 

SONGWE-140-151-150

 

Celui dont on entend la voix de l’enseignement des anciens au-delà des arbres les plus hauts de la forêt, comme à-travers tous les grands espaces de la savane boisée. N’est utilisé que pendant les périodes de la saison des pluies.

 

SONGWE-160

 

Région : Sentery Ethnie : Songue-Beneki Sous-ethnie :

Historique :

 

Ce visage féminin présente des lignes verticales sur le front qui sont supportées par les sourcils sous forme très abstraite de la fontaine jaillissante (fertilité). Deux fils de l’araignée cosmique soutiennent la bouche en carré (la maison) à la hauteur des tempes. La croix (espace vital) sur la bouche s’étale aux quatre points cardinaux (la croisée des chemins). Cette marque représente aussi le respect du secret de l’enseignement reçu. La plume déployée qui recouvre entièrement le menton de cette femelle crocodile lunaire a un rapport avec les plantes le long des rives et qui sont utilisées pour tresser certains objets sacrés.

Hauteur : 40 cm.

 

 

SONGWE-170

 

Région : Kongolo-kabalo Ethnie : Songue-Beneki Historique :

 

Le Kifwebe classique solaire. La haute crête est toujours masculine. Ici l’objet est déshabillé, il était ainsi conservé en situation de sommeil dans la maison sacrée.

 

Hauteur : 50 cm.

 

SONGWE-180-190

 

Région : Kasongo-Mulongo-Malemba N’Kulu-Manono Ethnie : Kusu-Songue

Sous-ethnie : Songue-Luba Historique :

Ce personnage est ici avec toutes ses « charges » au grand complet. Socle creux pour être déposé sur un pilier au centre de la case pendant les délibérations. C’est un témoin incorruptible devant lequel le mensonge est interdit. Il possède sur les fontanelles une griffe de lion.

 

Hauteur : 63 cm.

 

 

SONGWE-200-210

 

Région : Lomami de l’Est – frontière Nord-Sud du territoire Luba

 

Féminin lunaire, le quartier de lune sur la bouche généralement ouverte est ici absent. La cosse du fruit du baobab sont les lèvres qui serrent la langue imposant le silence aux initiés ayant déjà accomplis plusieurs parcours.

 

 

SONGWE-220-428-429

 

Région : Kongolo-Kabalo Ethnie : Songue-Bena Bayashi

Sous-ethnie : Groupe Benapay tout au sud près de Luba Hemba. Historique :

N’Kongolo enterré au Lomami dans un bois sacré près de Mwadi.

 

Il créa le premier royaume Luba. Il était d’origine lointaine Kuyambula-Beneki, venu du pays Azande- Mangbetu le long des frontières du territoire Kuba.
Contacts très amicaux avec les élites de ce royaume Bushong. En guerre permanente contre les esclavagistes arabes et certains de leurs alliés Azande-Mangbetu.
Les notables Tshites et ceux du Nyimi descendants du même groupe Bambala étaient très amis avant l’arrivée des occidentaux.

 

La puissante confrérie très secrète du Bukishi, était reliée au Bwadi Ka Kifwebe. À l’intérieur existait un autre redoutable pouvoir parallèle, le Masende. Il s’occupait exclusivement des criminels, des voleurs, des violeurs, etc. Cette société de justice avait dans ses membres des devins utilisant des Buenga composés de Bijimba (substances diverses).

 

Le patriarche du plus haut degré possédait l’emblème ici présent. Il sait qu’il s’agit d’un réincarné passé par l’arbre cosmique, il est aussi vivant que n’importe quel être de l’ethnie. Seuls les grands initiés visionnaires ont la capacité de dialoguer avec lui. Les augures qu’il annonce de manière prémonitoire sont toujours pris au sérieux car généralement ils se déroulent réellement dans le temps. Il est le passage obligé entre tous les dialogues venant du bois sacré auxquels les hommes sont toujours très attentifs.

 

 

SONGWE-230

 

Région : Mulongo-Manono Ethnie : Songue-Beneki Kifwebe Historique :

Khaka Muadi panneau-bouclier : porte du trou à serpents dans lequel l’initié en cours de stage doit passer une nuit verticalement enterré sans possibilité de bouger, les pieds enfoncés dans une trentaine de centimètres de hauteur de serpents non venimeux. Ce Gabo doit aussi le protéger d’une attaque nocturne avant son entrée, dès le lever du soleil, pour la suite des cérémonies du Bukishi.

 

Hauteur : 55,5 cm.

 

 

SONGWE-240

 

Région : Mulongo

 

Ethnie : Songue-Beneki Kifwebe Historique :

Kieuzi. Gabo des quatre régions, également porte de protection contre les maléfices extérieurs nocturnes du futur initié. Les vibrations cosmiques sont partout dans la figuration de la culture Kifwebe, sensible aux perceptions naturelles, une ceinture Van Allen ressentie instinctivement bien avant la science spatiale moderne. Stade d’initiation terminale.

Hauteur : 53 cm.

 

 

SONGWE-250-251-252

 

 

Souvenir de l’Ibis du Nil au temps où les pharaons noirs régnaient sur la Nubie. Utilisé lors de très importantes cérémonies ayant pour but de protéger des déplacements importants en pirogue, pouvant contenir plus de 150 pagayeurs armés jusqu’aux dents. Très en rapport avec les forces des éléments liquides, fleuves, lacs, marécages…

 

 

SONGWE-261

 

Région :  Kabinda Ethnie : Baami-Lembwe Historique :

A gauche : esprit récompense accompagnant son propriétaire tout au long de sa vie pour lui porter chance. A été sacralisé lors d’un premier passage d’un rite d’entrée dans une société secrète.

Au centre : personnage généralement accroché à un N’Kizi (080 et 090)

 

A droite : la bouche en carré (la maison) protège également tous ceux qui y habitent. On s’adresse à lui concernant tout ce qui a un rapport avec la nourriture.

 

 

SONGWE-260-270

 

Tabouret de chef de village. La femme supporte toute la voûte sur laquelle vit et respire l’ensemble de la communauté dans les limites de son espace vital.

 

Hauteur : 42 cm

 

 

SONGWE-280-290

 

Région : Kongolo-Tshofa-Sentery Ethnie : Songue-Kifwebe Historique :

Ces visages étaient utilisés comme écho de la voix des esprits le long du fleuve Lomami lors de cérémonies nocturnes, au tout début de la saison sèche. Egalement masque de fertilité pour favoriser les naissances.

À gauche le lunaire, à droite Kilumi, le solaire.

 

 

Hauteur : respectivement 40 cm et 35 cm

 

 

 

SONGWE-300-310

 

Région : Kasongo Ethnie : Songue-Kusu Historique :

Pilier d’entrée de case d’une prêtresse ménopausée. Sang, urine, excréments, cire d’abeilles, etc. Le personnage protège les femmes contre tous les problèmes de ventre.

Hauteur : 81 cm.

 

SONGWE-330-340

 

Région : Kabinda (Sud-Ouest) Ethnie : Songue-Beneki Historique :

Le bikoko (dessin sur le visage) montre un personnage hautement qualifié pour assister aux débats dans une société secrète (jugement d’un criminel, d’un voleur, d’un violeur, etc.). La lecture globale est ici très complexe : chasseur, guerrier, devin ou forgeron du bukishi. Maître secret du Strychnos utilisé lors des ordalies.

Hauteur : 69 cm.

 

 

SONGWE-370-380

 

Région : Kabinda Ethnie : Beneki Historique :

L’anamorphose de la tête est dirigée vers la gauche, côté lunaire. C’est particulièrement visible lorsque le personnage est vu de face. Les cornes (entonnoirs) sont obstruées et remplies de matières protectrices. Le personnage est saturé pour lui donner une énergie redoutable mais très positive pour le sujet lui adressant une demande. La corne dans l’oreille sert à éviter les branlements de tête. Il ne peut être présenté à la lumière du jour et reste blotti dans un coin de la case sacrée et sert de support à une demande de tout habitant d’un village. Si la confrérie des sages remarques des événements de type négatifs de sa part, il sera rituellement décapité et brûlé.

Hauteur : 77 cm.

 

 

 

SONGWE-390 BENA PAYE

Région : KABALO H: 29 cm

 

Protection contre les naissances bicéphales. Parmi les nombreuses anomalies génétiques, pouvant se produire comme en région à radiation au cobalt trop intense (SHINKOLOBWE – KATANGA)

(tellurisme négatif pour toute vie animale)

 

SONGWE-400

 

Région : Munongo-Malemba N’Kulu Ethnie : Songue-Beneki

Historique :

 

Personnage de commémoration mais aussi de protection, placé dans un coin de l’habitation au niveau des nattes de couchage toujours très proche des appui-nuques.

Naître avec l’enveloppe (le voile) sur la tête est un signe de réincarnation d’un grand personnage

destiné à être dirigé dès les premiers stades de l’initiation vers la voie d’un forgeron, d’un devin mais aussi d’un grand chasseur guerrier.

 

Hauteur : 51 cm.

 

 

SONGWE-410

 

Région : Kabalo Ethnie : Songue Historique :

Celui qu’Efile Mukulu n’a pas encore rappelé à lui dans le monde d’en haut. Ce sage a encore beaucoup à enseigner. La bouche laissant apparaître la sortie du soufflet de forge, démontre que son enseignement est primordial. La lecture de la position du personnage et son bikoko facial personnalisé n’est compréhensible que par un initié en phase terminale. Les torons de la barbe au menton se retrouvent généralisés chez les Baluba Hemba.

 

Hauteur : 36,5 cm.

 

 

SONGWE-411

 

Région : Kongolo Ethnie : Wagongongwe Sous-ethnie :

Historique :

 

Représentation de l’hyper-androgynie.

 

Le personnage est autant lunaire que solaire, apportant double puissance à la personne née dans cette condition. Il est la possession des esprits et donc intouchable pour les vivants. Il peut être déclaré « anormal » par une ethnie adverse et tué. C’est pourquoi il ne quitte pratiquement jamais son village.

Hauteur : 52 cm.

 

 

SONGWE-412

 

Région : Mulongo Ethnie : Songue-Luba Historique :

Personnage de protection bénéfique de la famille à qui tout le monde s’adresse à genoux lors d’un souhait. Caché dans le toit de la case.

 

 

Hauteur : 42 cm.

 

SONGWE-420

Tambour téléphone de bord de rivière. Le WAZIMBA du Lega, peau d’antilope et dessins Luba, repris par le songue…

H : 33 cm

 

 

SONGWE-440

 

SONGWE BENEKI

 

Région : KABINDA L: 42 cm

Rarissime pipe de cérémonie du BWADI en racine de Tugula. Seuls les anciens pouvaient la toucher et la porter à la hanche.

Elle était la rapporteuse de ce que disaient les anciens, en dialoguant avec les arbres de la forêt sacrée. Entendu seulement par les initiés.

La bouche en quartier de lune montante, par sa fumée elle donnait des images que seuls les anciens pouvaient interpréter.

 

SONGWE-441-442

 

Région : Kabinda

Ethnie : N’Kuba (secte très discrète) Historique :

Bâton d’orage. Catalyseur afin d’appeler la venue de la pluie à la fin de la saison sèche.

 

Un bloc de fer natif est à l’intérieur de la corne pour appeler la foudre. Se brandit au sommet d’une colline par un esclave désigné par le féticheur.

 

Hauteur : 88 cm.

 

 

SONGWE-450

 

Emblème royal (feuille de papyrus) origine ancienne, emblème de prestige de pharaon de Nubie. Beneki accompagné de masques de ceinture personnalisés.

 

SONGWE-460

 

Région : Lusambo Ethnie : Bakwa N’Koto Historique :

Couteaux (passeports) de notables personnalisés portés à la ceinture, de manière visible.

 

hauteur : Gauche = 31 cm. Centre = 35 cm. Droite = 31 cm.

 

 

SONGWE-461-470

 

Songwe-Luba

 

Tambour de cérémonie des choses jamais achevées. Symbole de l’imperfection du monde terrestre. Les influences de la vie nocturne se retrouvent sur le pied. La poignée en cuir de buffle, torsadée, sort des yeux sur le pied d’une entité nocturne. Elle est rattachée au visage humain en pénétrant par les oreilles à côté de la sortie de résonnance.

 

Hauteur : 40 cm.

 

 

 

SONGWE-480-490-491

 

H : 56 cm

 

Région : KASONGO.

 

Assise, elle est l’ancienne position respectant la tradition séculaire de l’épouse enterrée avec son mari. A l’inverse de modèle de M’Buli, les pieds sont appuyés sur le réceptacle en forme de panier siège avec dossier. Le visage strié KIFWEBE démontre la très forte influence du SONGWE fort répandue parmi un très grand nombre de régions ou le LUBA est installé d’est en ouest et du nord au sud. Les mélanges ethniques par des déplacements forcés décidés à

l’epoque coloniale jusqu’à 20.000 personnes ont provoqué immanquablement des mélanges culturels d’un côté comme de l’autre. Exemple très flagrant, chez les BAKETE et les BAKUNDA au sud du 4eme parallèle – SUD KASAÏ-NORD KATANGA

 

SONGWE-500 BENA PAYE

Région : KABALO H: 24 cm

Contre la lèpre, la vérole, la rougeole, la variole, etc.

 

SONGWE-510

 

H gauche : 56 cm H droite : 54 cm

 

 

SONGWE-520

 

Masque lunaire luba-Songwé

Le 28 cm, l’oncle crocodile, le vieux du grand serpent (la rivière, le fleuve). Le 30 cm, le plus rapide à la course, au combat jusqu’à l’épuisement.

Le 25 cm, le garant des secrets interdits aux futurs initiés. Le signe de l’invisible. La fontaine jaillissante superposée qui symbolise le flux de la connaissance que possède celui qui porte ce visage. Ici la bouche des révélations interdites.

 

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H : 48 cm

La tante matriarche du clan.

 

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De gauche à droite : 42 cm – 48 cm – 68 cm – 53 cm – 49 cm La famille au grand complet.

 

MANGBETU-037

 

Longueur : 40 cm – Hauteur : 18 cm

Pipe qu’aucun jeune n’oserait toucher sous peine de graves conséquences.

 

 

 

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H : 60 cm

Guerrier chasseur dont un bras montre une ancienne blessure handicapante. La statue est sensée lui redonner toute la souplesse et la force de son membre.

 

 

MANGBETU-040

H : 30 cm Emblème royal.

 

 

 

MANGBETU-041

H : 60 cm

Tam Tam rituel et de communication lorsque placé au bord de la rivière.

 

 

 

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H : 30 cm

Poterie – RAKU. Les mangbetu dont les sculptures et les poteries sont célèbres dans l’UELE-ITURI débordant même au-delà jusqu’en Occident, ont été enfermés involontairement dans une région sur-saturées d’ethnies diverses comme d’ailleurs partout dans les anciennes frontières coloniales. Aujourd’hui encore, les nations d’Afrique au travers de centaines d’ethnies et sous-ethnies à cheval sur leurs frontières, subissent en permanence le syndrome du mur de Berlin. Ce qui encore et

toujours entraîne des guerres ethniques, non plus essentiellement pour l’espace vital, mais pour des idées politiciennes, économiques, religieuses, dont à notre époque de mondialisation, l’Occident à des responsabilités évidentes.

 

 

WAREGA

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Pendentif d’un MUGILA (féticheur) accroché dans la toiture de sa case. On le retrouve aussi chez le MUTUMBI (forgeron). Il est présenté lors d’une danse en hommage à M’Balu, il n’y a que le LUANZA, 6ème degré d’importance, qui peut le manipulé. Le Lega fume l’UBOGA : herbe de la divination plus forte que l’amanite tue mouche utilisée par les sorcières en occident. Comme chez les pygmés de

l’est, les Batwa et les Bambuti de l’ouest qui utilisent pour les mêmes effets le Bangui classique.

 

 

 

WAREGA-019

Rituel du sang : initiation exclusivement composée d’adultes. Pratique très secrète.

Entre l’UFINDI et L’EFILA règne depuis toujours le Rega, le Guenia (Genia), le Lega. Leurs villages principaux sont : Kailo, Kaseka, Kalima, Musunzu, Avuange, Shabunda, Kaniuki, Lakavia. Ils sont enclavés au nord par le Kumu et les Nyanga. A l’est, se trouve le Hunde, le Havu, le Shi, le Fulero, le Nyintu. Au sud, le Beembe,  le long du lac TANGANIKA. À Kasongo, les Bangu-Bangu, le Hemba, le Boyo. Vers l’ouest (KASAÏ, le Muluba), Le Luba, le Binja, la Kusu, le Tetela.

En remontant à l’est vers le nord à Kindu se trouve le NGengela, le Songola, le Langa, le Binja du nord, bordé à l’est par le Métoko et le Lengola.

Tout ceci pour que l’on se rende compte de la complexité concernant les influences culturelles de chaque ethnie et sous-ethnies sur les objets quels qu’ils soient. A commencer par le style des

habitations. La plus grande prudence et humilité est exigée pour n’importe quel chercheur intéressé sur les humains de ces régions. A l’ère de l’ADN, il serait intéressant de découvrir par la génétique ce qui pourrait aboutir avec certitude à retrouver les véritables origines en remontant à leurs ancêtres communs et ceci concernant toutes les ethnies d’Afrique.

 

A gauche : le masque après la victoire contre les 16 MWELE (griffes) et ses DINIO (dents) de N’GOZI le léopard.

A droite : M’Balu les festivités, les plus sacrées chez le lega commence au premier quartier de lune.

 

 

 

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Le masque du N’Zala (la faim, manger). Sous son allure de PISHI (cuisinier), le KINIEMBE : celui qui punit le mal en mangeant le cœur et le foie du coupable dans un cadre d’une décision de justice (ordalie) se déroule durant une cérémonie totalement hermétique.

 

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Le MUMINIA : le masque de l’élite. Précieusement conservé dans la case sacrée.

 

 

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Les IDIMU de ceinture – (TULIMI)

 

 

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Le LUKUNGU, les larmes VISOZI, le chagrin KABALI : la mauvaise humeur de M’Balu.

 

 

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Le double vue. La sentinelle du village. Celui qui avertit de ce qui va arriver car possédant le don de prémonition.

 

 

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Ce visage est porté au cours d’interminables danses couvertes par les résonnances des tambours, surtout la nuit à la lumière des feux. Il honore le chasseur, alors que l’animal est encore debout, et qu’il a le courage de prendre la queue entre ses dents. A l’instant même où M’BOGO, le buffle, tombe sous les lances, la queue est lâchée et des excuses sont prononcées par l’ensemble des assaillants, qui remercient la bête avec reconnaissance et respect. Parmi les KINDI et aussi les IANANI, le sixième grade assiste toujours à la distribution de la viande, dans le respect de la chose sacrée.

 

 

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Le KULUNGU : utilisé lors d’un BWAME concernant le singe rouge (roux). L’un est mangé et l’autre est vénéré.

 

 

WAREGA-033

Tambour WAKBANGO utilisé lors d’une cérémonie du BWAME en hommage à KALAGA pour le remercier d’avoir donné au Lega, M’Balu leur mère protectrice (la lune) sitôt l’obscurité venue, et ainsi le protéger contre les lois du blanc très répressives. Interdiction de pratiquer les croyances ancestrales  accusées de sectaires, au travers des tracasseries récurrentes de l’état colonial concernant la chasse aux léopards, aux singes, aux oiseaux, etc.

 

 

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IDIMU de case (NUYMBA)

 

 

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Hauteur : 45 cm

Personnage fertilisant. IBULUNGU

En dehors de la mère créatrice M’Balu (la lune), l’arbre en relation avec le monde d’en haut est le support général de l’équilibre de toute l’ethnie. Il est aussi MOLAZI M’BEZI, MONGEMBE le grand singe bleu qui se déplace debout. C’est le frère Warega de la forêt. Le gardien qui les avertit en criant que le léopard est caché dans les buissons. Le Lega dit qu’il danse et chante lorsqu’il va pleuvoir. Il est très fébrile à l’approche de l’orage.

 

 

BEMBE

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Hauteur : 60 cm

Le gardien des eaux du fleuve, des lacs et des mares. C’est lui qui jette à l’eau la substance de la fleur d’épony, de l’écorce ou des feuilles du même arbre, pour abrutir et endormir le poisson qui perd toutes notions d’orientation. Cet anesthésique agit de manière à ce que la vessie natatoire ne serve plus à rien, il se débat le ventre en l’air. Les gourdes dans chaque main sont plantées sur le fond du plan d’eau lorsqu’il s’agit d’une mare. La pêche peut commencer. Jusqu’à 500 villageois se jettent à l’eau avec nasses, filets et calebasses flottants à côté du pêcheur. Les plus gros prises, véritables monstres qui avalent parfois des enfants, pèsent de 600 à 1000 Kg. Il faut jusqu’à 10 hommes pour en maîtriser un.
Sur la coiffure du surveillant ici présent apparait la silure, le célèbre poisson-chat, emblème de son statut. Statue complète non vandalisée comme elles l’ont souvent été en Occident, à cause de la cupidité.

 

BEMBE 048-049

A gauche : 33 cm – Prêtresse ménopausée avec le labret sur la lèvre inférieure, des médicaments protègent le ventre. La poitrine très basse sous forme de mamelles accessoires montre l’âge avancé de la personne très respectée.

A droite : 33 cm – Un chef sur son siège, les yeux sont en ivoire comme pour la prêtresse. La coiffure est identique à la queue du crocodile. Le scrotum recouvre pratiquement la verge. Les mains appuyées sur les genoux montrent l’inutilité de les utiliser en tant que premier responsable du village.

 

 

 

LUBA-010-020-030-040-050-060-070-080-090

 

Luba 010-020-030 H : 52 cm

Luba 040 H gauche : 49 cm – H droite : 51 cm Luba 050-060-070-080 – H : 49 cm

Luba 090 – H : 45 cm

 

Région : Nord de l’Urua. Limite ethnie Waguenia-Wana Tussago. Ethnie : Luba

Sous-ethnie : M’buli-barua Historique :

M’boko-kabila ka vidye. Femme dite « La mendiante ».

Sur la pression des pères missionnaires, confisquant, brûlant ou jetant au fleuve toute représentation idolâtre des africains, ces derniers amadouèrent les différentes églises en changeant la position de  leurs très importants personnages de cultes, en les réalisant désormais à genoux, une poterie appuyée sur le devant des cuisses. Aux origines, elles étaient toutes assises sur le postérieur, le tambour, la calebasse ou la grande jarre en raku déposée sur les tibias, les jambes allongées sur le sol, les mains accolées à l’objet. La symbolique de chaque personnage avait une position très personnelle et différente à chaque fois. La tête et même le corps tournés sensiblement vers le côté lunaire (la gauche). Des scarifications importantes représentées seulement sur le dos, parfois une cavité avec des ingrédients de protection au niveau des reins et exceptionnellement quelques traits devant les oreilles sur les tempes. Le dos très droit signifiait la dignité, la droiture. Le corps penché vers l’avant, la femme était puissante, rapide dans toutes ses exécutions. Les yeux grands ouverts représentaient la clairvoyance, le don de double-vue. Les yeux mi-clos dans une attitude de réflexion signifiaient la réflexion avant l’action. Le gonflement des paupières était l’indice d’une consommation de la plante de SULUNGU.

Femme de roi ou de l’élite, elle était enterrée vivante dans cette position à côté de son mari défunt, de manière volontaire. La souffrance due au chagrin était plus puissante que la crainte d’être enterrée et étouffée par les terres qui étaient pour elle une délivrance. La réincarnation en ce temps- là apportait la certitude de revenir parmi les vivants et leurs éternelles épreuves. Les différents réceptacles étaient remplis de nourriture pour le voyage afin d’atteindre paisiblement le monde d’en haut ou celui d’en bas.

Le maître de « Buli » ou encore celui des « trois rivières » est une interprétation occidentale qui a

encore la vie dure. Elle est basée sur ce que voulaient bien raconter les indigènes car l’Eglise et l’état colonial, considérant ces croyances traditionnelles comme impies, et voulaient les interdire totalement. Un grand nombres d’objets avait été déjà été anéantis ou confisqués.
Les noirs avaient vite pris le chemin de la clandestinité. Se tournant vers les sociétés secrètes qui s’étaient multipliées pour que les gardiens de la tradition orale puissent garder et cacher leurs connaissances millénaires en osmose avec les éléments naturels.

Ateliers anonymes de sculpteurs à l’abri total de la curiosité de l’homme blanc. Ces lieux cachés de tous se situaient dans un très large triangle : Le long de la rivière Lukuga, plus au nord vers la Lufukuta et le long de la Luapula qui rejoignait le Kamolodo (le Lualaba).
M’Buli, très petit village était enfermé au Nord par Mukatende, au Sud par Makae-Laba et à l’Est Kasolo où se cachaient pour travailler, les sculpteurs de tambours, de masques, de statues, de bâtons de prestige, manches de lances, de couteaux, etc. Chaque objet avait à passer une cérémonie très complexe de naissance, surtout pour les masques et statues, réalisées en double dans le but de la pratique de réincarnation.
Féticheurs, forgerons, devins, etc. occultaient leurs activités et se rendaient le plus invisibles possibles face aux réalités coloniales du moment. Pour faire diversion, dans certains villages  un atelier était installé aux yeux de tous… Sculptures à destination touristique.

Le fameux sculpteur de « Buli » dont parle le musée de Tervuren était à cette époque, pour la majorité des indigènes, un être contaminé par son innovation, comme en Europe au XVIII siècle où le style Louis XV a disparu radicalement, supplanté par le style Louis XVI.
Les femmes sculptées agenouillées, étaient rejetées par la génération ante-coloniale. Ceux que l’on appelait les traitres mais dont certains revenaient se purifier chez les féticheurs, profitaient des avantages que les pères blancs promettaient à la conversion. Le vieux proverbe :

« diviser pour régner ».

Chaque personnage réalisé dans un bois très dur comme le crossoptéryx pèse entre 6 et 7 kilos. La femme agenouillée, réalisée dans le bois de cocotier ou de palmier, pèse moins d’un kilo.

Durant l’époque coloniale, la M’boko a changé dans les usages. Encore actuellement, elle doit attirer vers elle parmi les futurs initiés celui qui aura la faculté de devenir un devin. Sa quête essentielle étant de trouver la pierre brillante dans le bois sacré. Ce premier objectif atteint, calmera l’immense pouvoir de séduction de la prêtresse.

Le petit personnage de gauche tenant la calebasse à pleine mains fermées, signifie l’attente

interminable dans la souffrance de son époux malade qu’elle est prête à suivre fidèlement ; ce que l’on peut voir aussi par l’expression de mépris sur son visage face à la mort probable.

Hauteur assise : 50 cm.

 

À genoux : 40 cm. Calebasse fermée : 25 cm. Le pendentif : 11 cm.

 

 

Luba 100-110-120

H : 51 cm

Région : SUD-OUEST SONGWE

Shankadi: Epouse d’un membre de l’élite luba. Une fois par an à la saison sèche, elle est appelée à choisir un bébé qu’elle porte à bras le corps, une calebasse dans la main droite. Cet événement se

déroule lors d’une rencontre de plusieurs villages de l’ethnie, et donne ainsi l’exemple en incitant à la récolte de nourriture pour ceux qui sont devenus dépendants de la communauté. (vieillards, mutilés par blessures provoquées à cause d’un animal, faiblesse physique, anciens chasseurs guerriers impotents, malades mentaux, etc.).

Dans le RYAGOMBE ou (LYAGOMBE) du Rwanda, on retrouve parmi les nombreux rites, cette intention honorable pleine de dignité, de compassion et de respect. Le président KAGAME est un haut dignitaire de cette confrèrie.

 

 

Luba 130-140-150

Région : SUD-OUEST SONGWE

H : 20 cm (longueur 32 cm) Shankadi

Hommage aux jumeaux filles et garçons dizygotes. La calebasse au pied de la mère représente la fertilité et le couvercle montre clairement le col de l’utérus ouvert, accessible à la fertilisation par la semence masculine.

 

Luba 170-180-190

H : 37 cm

Couple au corps creux rempli de substances sacrées. Symbole de richesse de la famille très unie. L’équivalent africain du reliquaire des pères blancs que chaque mission possédait pour inciter à la conversion (relique d’un Saint). L’objet ici se transmet du côté matrilinéaire.

 

Luba 200-210

Appui-nuque (30 cm), mortier à piments (30 cm) et corne de fertilité (36 cm) sous forme d’un petit olifant (la corne de l’abondance). On ne souffle pas dans l’ouverture au bas du ventre. On aspire de toutes ces forces pour avaler l’énergie qui se trouve dans l’air. Elle s’engouffre par la spirale de la fertilité, de l’abondance, qui pénètre dans la tête par les fontanelles.

 

Luba 220-230-240

H : 53 cm

Impressionnant mortier montrant toute l’importance matriarcale dans la société LUBA.
La mère qui nourrit ses deux enfants dont le troisième attend son tour sur le dos, met l’accent sur la responsabilité fondamentale en accord avec la survie de tous. Ici, une tante ancêtre commune a

toujours eu à lutter entre l’exemple à suivre de MAWEJA (le créateur) et les influences néfastes de N’KONGOLO KAA MUKANDA, ce fils maudit NYOKA.

 

 

Luba 250-255-256

Longueur : 70 cm – Largeur aux soufflets 35 cm

SHANKADI. Soufflet de forge. Certains de ces outils avaient les soufflets en feuilles de bananiers. Ici, il s’agit de peaux d’antilope. Les manches sont percés de trous pour y mettre des manches en bambou, afin de travailler debout.

 

 

Luba 259-260

H : 43 cm

La femme bélier représente ici la force solaire (côté masculin) sentiment de protection très fusionnel avec son enfant. Elle le tient fermement sur son dos, et lui a les bras soudé sur les flancs de sa mère.

 

Luba 270-280

H : 42 cm

Prêtresse de haut pouvoir. Tous les rituels des degrés d’initiations durant sa vie, d’adolescente, de femme mariée, de mère, et de personne agée ménopausée, sont très détaillés sur l’entièreté du

corps et du visage. Le serpent sortant du vagin est l’eau du fleuve symbolisant une grande fertilité. Le sujet représente l’entièreté de l’ethnie. Sur le dos c’est le côté lunaire qui est préférentiel et montre l’importance de la procréation. Il est intéressant que l’attention soit attirée sur le dessin classique que l’on rencontre dans de nombreuses ethnies et réalisé sur la plante des pieds. Exactement les mêmes se retrouvent sur les parois de l’antique cité de Zimbabwe. Pour les rêveurs, pas loin de la vérité, une longue marche pour s’installer dans un espace vital à cause de déplacements oubliés dans le temps.

 

 

Luba 290 H : 25 cm

Statue de case, et objet d’ex-voto récupérée dans des eaux à pouvoir fertilisant, pour pouvoir

profiter de la protection de l’autre monde où les disparus les ont chargés d’énergies positives pour les vivants, en quête de demande.

 

 

 

Luba 300-310

H : 44 cm

Tabouret à cariatide de jumelles pour protéger le chef qui est l’exclusif propriétaire et montrer ainsi la puissance de sa virilité. Dans certains clans de nombreuses ethnies, on tuait un des jumeaux qui inspirait une crainte de complicité dans le futur, une fois arrivé à l’âge adulte. Dans d’autres endroits ils étaient déifiés.

 

 

Luba 320-330-340

H : 50 cm

La femme représente l’arbre cosmique, les doigts sont les branches soutenant la voûte du ciel qu’est le siège sur lequel s’assoie son propriétaire. Le dos voûté à l’extrême et très inhabituel, montre

l’importance du poids des responsabilités de la mère dans la société Luba. Les jambes complètement abstraites sont les racines de l’arbre se confondant avec le socle qui est le sol.

 

 

Luba 350-360

H : 41 cm

Femme de chef sous l’influence d’un esprit qui possède son cerveau pour la protéger d’événements importants et douloureux qu’elle a eu à vivre et à supporter. Perte d’un enfant, ou

d’un être proche plus âgé. Représentation rare, reproduite sur un siège. En permanence le mari verse un liquide nourricier dans les coupes à la disposition de l’esprit protecteur appelé à l’aide.

 

 

 

Luba 370 H : 40 cm

KANANGA-KASAÏ (MULUBA)

Le classique des classiques Luba 380-390

H : 47 cm

 

Région : KASONGO.

HEMBA-BANGU-BANGU.

Couple très uni dans l’existence montrant déjà un âge avancé. Les scarifications conformes la tradition à chaque période de la vie ont été respectées.

 

 

Luba 400 H : 39 cm

Tabouret classique de jeune chef responsable des boissons fermentées.

 

 

Luba 410-420-430

H : 48 cm

BINJA-KUSU-WAGENIA (Fleuve Congo)

La tête réduite et le corps massif  avec les fessiers en tablier HOTTENTOT, montre l’importance du pouvoir matriarcal des travaux aux champs pour faire face aux périodes de pénurie en nourriture. La réserve en graisse sur les fesses est un facteur de survie visible et rassurant. La STEATOPYGIE.

 

 

Luba 440-450-460

H  : 51 cm Région : KABALO

Ce patriarche HEMBA très fertile pour assurer sa descendance est particulièrement visible vu

l’importance du sexe. La préoccupation essentielle, concernant cette statue, était de la cacher aux missionnaires qui lui auraient brisés le membre viril et mettre ainsi tout le village dans un émoi épouvantable.

 

 

Luba 462-463-464

 

KONGOLO : tambour de guerre. Le visage dans le pied protège des énergies négatives venant du sol à certains endroits ou par distraction il pourrait être déposé.

 

Luba 465

Technique du RAKU. Glaise cuite avec lenteur recouverte d’un feu de paille dans un trou à l’abris du vent.

 

 

Luba 466

Région MULONGO.

Certains petits masques et statuettes jetés à l’eau demandaient l’ouverture de passage dans les déplacements et ainsi échapper à la loi coloniale qui obligeait celui qui voulait sortir de son territoire à porter sur lui une autorisation officielle. La statue en question est analogue à la description ci- dessus, mais est un ex-voto qui a séjournée dans le LUALABA et concerne une protection contre

d’éventuelles maladies amibiennes pouvant être contractées en déplacement.

 

Luba 470

H gauche : 16 cm H droite : 14 cm

Statuettes pendentifs pouvant également être placées dans les bourrelets du pagne.

 

 

Luba 480 H : 10 cm

MANONO : pendentif de protection M’Boko porté par le devin accompli et ainsi lié intimement à sa prêtresse

 

 

Luba 487

Les Calebasses de la fertilité. Les forces qui y sont enfermées protègent leur propriétaire.

 

Luba 488

Personnage identique à la 487 mais sans sa calebasse.

 

 

Luba 490

H : 10 cm (longueur = 22 cm)

Pipe de prêtresse pour une paresse de la virilité.

 

 

Luba 492-493

KASONGO : M’BOKO LUBA-WAGENIA-KUMU.

 

Luba 504

Statuettes éducatives pour les enfants et en même temps jouets.

 

 

Luba 510

H gauche : 42 cm H droite : 17 cm

Région : MANONO. Fleuve Congo (ZAÏRE – KONGO)

HEMBA. Les proverbes imagés sculptés sont les dialogues silencieux avec l’époux fautif.

A gauche :  je t’ai attendu toute la journée et tu arrives quand le léopard se réveille. Si demain tu recommence tu me trouveras à nouveau comme cela à ne rien faire.

A droite : regarde mes pieds j’ai fait 20 km pour aller chercher de l’eau. Ils sont deux fois plus grands que les tiens, qui ont rétrécis comme le fait un léopard qui a rentré ses griffes. Regarde dans la calebasse, il n’y a rien à manger mes mains resteront collées sur mes fesses.

 

 

Luba 520

Bâton d’autorité. Ex-voto de case, tête avec collerette plumée.

 

Luba 530-540

H : 19 cm

Appuie nuque (oreiller) représentant l’apprentissage de la séduction par la tante à sa nièce.

 

Luba 590 H : 37 cm

Tambour de fête, propriété personnelle de l’utilisateur.

 

 

Luba 610 H : 19 cm

Pendentif de protection d’un propriétaire de TAM-TAM

 

 

Luba 620 H : 33 cm

HEMBA. Personnage important de protection, pour une préparation à affronter le buffle dans la savane boisée. 4 jours/ 4 nuits de danses expiatoires.

 

Luba 389-390-391-630-640

H : 52 cm

Région : KASONGO

Importante statue de communauté HEMBA – BANGU-BANGU

 

 

Luba 650-660

H : 40 cm HEMBA-KUNDA

Masque cloche. Le porteur de ce visage a la voix déformée par la résonnance, la tête y étant complètement encastrée. L’expression occidentale « le heaume » est une erreur importante

pourtant reprise souvent dans des ouvrages de très haute qualité. Le Heaume est un couvre-chef d’armure protégeant la tête à l’époque du moyen-âge.

 

 

Luba 670

HEMBA-KALANGA-KUNDA

Appuie nuque (oreiller). Janus féminin et masculin. Lunaire-Solaire. Représentant un couple très uni.

 

 

Luba 680 H : 72 cm

L’esprit du disparu est revenu dans la statue, important support de protection, après une série de cérémonies chez les devins, s’échelonnant sur plusieurs semaines.

 

Luba 690

H gauche : 53 cm H droite : 47 cm

HEMBA. Le maître.

Le docile captif. Ancien guerrier vaincu, laissé en vie, pour certaines qualités. D’abord esclave responsable de la surveillance des greniers à céréales, il deviendra chasseur, porteur de messages

pour faire ses preuves de fidélité et ensuite être intégré tout en gardant toujours un statut inférieur. Il sera respecté comme tout autre membre de l’ethnie.

 

 

 

Luba 700

H milieu : 48 cm Autre h = 25-30cm

MANONO. Le patriarche et les cousins de la médiation avec les esprits. Les invisibles du bois sacré. Aux profanes, certaines révélations provoqueront la peine de mort dont la langue est devenue serpent. HEMBA de brousse – LUBA KATANGA – BOYO – KUNDA.

 

 

Luba 710-720-730 H : +/- 25-30cm

HEMBA. Le plus petit visage se porte au cou ou en passeport à l’épaule. Les plus anciens ceux des origines, sont les intermédiaires entre les hommes et toutes les forces de la forêt. Ils apportent des réponses demandées aux disparus par les vivants. De très longues cérémonies nocturnes et diurnes s’échelonnant sur des semaines voire plusieurs mois en font des objets très sacrés.

 

 

Luba 740 H : 47 cm

Région: fleuve LUAMA en territoire BOYO. Héritage d’il y a quelques 20.000 à 30.000 ans. L’os

d’ISHANGO découvert en 1950 par Jean de Heinzelin. Une table de calcul équivalente aux bâtons à encoches. Un grand ancêtre de nos mathématiques classiques. Phases lunaires, saisons des pluies et sèches liées aux transhumances, (carnets mémoires) etc.

 

 

Luba 750 H : 18 cm

Diam : 27 cm

Le patrimoine. La richesse de la famille. Panier de raphia, cauris, bordure de cuir. Peaux de reptiles pour diverses utilisations.

 

KONGO

Kongo-183-519

Hauteur : 35 cm

Roi de KONGO ayant revêtu tout le visuel de prestiges à l’africaine d’un évêque portugais.

 

Kongo-273

Hauteur : 67 cm (avec les plumes) Statue à clou – N’KONDI KON

 

Kongo-274-275-276

H : 45 cm

Le masque du chasseur devenu fou par une blessure à la tête. Yeux d’ivoire à biseaux concaves. Possédé par un esprit. Danser en son hommage pendant de longs mois et caché de l’autorité coloniale. Le Kibanguisme protégeait ce genre de cérémonies sacrées sécrètes pour montrer aux disparus qu’ils étaient toujours présents aux yeux des vivants.

 

Kongo-355 Hauteur : 22 cm

Boîte à poudre de chasseur utilisant encore un fusil à silex.

 

 

Kongo-356-358-359

Hauteur : 25 cm

L’invincible porteur d’ex-voto accrochés sur l’ensemble du corps, excepté bras, jambes, tête. Les grelots au cou et à l’avant-bras droit (solaire) chasse les mauvaises ondes en perturbant leurs

tentatives de progression. Il nargue toutes les forces du mal, même la mort. Il tire la langue et traîne la lune à la cheville de sa jambe gauche. Une pierre brillante couleur sang ressemblant à un cœur est enfoncée à la place du véritable organe. Tout le cuivre forgé empêche les mauvaises entités de

l’affaiblir face aux attaques permanentes. Les grelots servent à distraire des intentions malfaisantes.

 

 

 

Kongo-365-366

Gauche : 26 cm Droite : 29 cm

Statuette individuelle. Si les BAKONGO et les BAYOMBE sont voisins, ils ont toujours gardé leurs différences particulièrement visibles ici, avec la coiffure et les scarifications. Même si leur manière de vivre était très similaire, les représentations de maternités présentent n’ont subi aucune influence exigée habituellement par les pères blancs sous peine de destruction. Le contraire de la maternité de communauté 272 dont les mains jointes imitent celles de l’enfant Jésus.

 

 

 

Kongo-466 Hauteur : 18 cm

Tabouret KONGO avec dessin portugais AZULEJOS.

Kongo-467  H : +/- 70 cm

Oliphant en ivoire de chef de village. Cet instrument était toujours réalisé avec la première défense qui touchait le sol à la mort de l’animal. Ce genre d’objet ne mettait pas en danger l’espèce.

Aujourd’hui gravement menacée, on oublie trop vite que ce sont « les civilisés » avec leurs boules de billard et autres touches de pianos qui sont les vrais coupables de l’extinction de ce pachyderme.

La chine porte la plus grande responsabilité du trafic d’ivoire de l’humanité, 35 000 à 40 000 éléphants étant massacrés par an, en ce nouveau millénaire.

 

 

 

Kongo-494  H : +/- 35 cm

Défunt. Bois lourd et très dur. Rebutant l’appétit des amateurs de cellulose comme les termites. Yeux ivoire. Attitude classique chez les BAKONGO, comme ces représentations en stéatite de différentes grandeurs que toutes les familles possédaient dans les cases, sur les tombes ou en ex-voto offertes au fleuve.

 

Kongo-526 Hauteur : 21 cm

Statue personnelle protectrice d’un soldat BANGALA ou HAOUSSA de la force publique au début de la colonisation belge. Dans le ventre une balle se trouve derrière le bloc de Crystal de roche

(couvercle) et d’autres matériaux de protections. La lance s’enlève pour la facilité du transport dans le sac à dos.

 

Kongo-183-519

 

Height: 35 cm

 

 

KUBA

Kuba-176-468

Hauteur du bois 30 cm, complet 1 m

Masque cloche de justice BONGO (famille des BWOOM)

Le Lukengo, roi des Kuba (Nyimi) n’avait pas le droit de le voir parce qu’il est au-dessus des lois temporelles. Hautement sacré, au service de la justice immanente.

Tout accusé avait à se présenter devant lui, entouré de notables. S’il était jugé coupable, il était soumis à l’ordalie : l’épreuve des poisons et diverses épreuves du feu qui étaient toujours très

handicapantes. Il arrivait que le roi, était appelé à comparaitre devant ce juge redoutable, et c’est en secouant la tête pour agiter le grelot que la sanction tombait. Un jugement causé pour une faute

gravissime à l’encontre de son peuple pouvait aboutir à la mort. Lors d’une condamnation, une plume de perroquet lui était remise par les KOLM (dignitaires), qui l’obligeait à se démettre de ses fonctions. Cela allait même jusqu’à l’obliger à s’empoisonner ou à plonger la main dans le panier punitif (Voir l’image 480).

 

 

Kuba-177 Hauteur : 30 cm

Visage mortuaire de la reine mère réalisé en substance végétale particulière (la plante qui enroule tout), similaire à un tressage. Fabriqué plusieurs semaines après sa disparition et pouvant servir pendant des mois à une série de rituels honorifiques. Toutes les épouses du Nyimi accompagnées de pleureuses et de prêtresse lui adresseront des hommages respectueux afin de ne pas attirer son courroux sur l’ensemble du royaume. Dans la culture animiste, la métempsycose est indissociable de cette croyance, dont tous les supports matériaux vivants ou inertes sont habités.

 

Kuba-178

Hauteur : 40 cm (bois)

Masque cloche ostentatoire du petit royaume KUBA – BIEENG – KETE – PENDE du SUD.

 

 

Kuba-179

 

Notable KUBA de gauche : le laquet (la coiffe) est rituellement enlevé à l’herminette ce qui le destitue, ici il est assis sur des herbes aquatiques (nénuphars) ; retour à l’enfance, à l’innocence due à la vieillesse et aux excès. Les jambes en pattes de grenouilles croisées, le visage boursoufflé, stigmates des excès et les coups opérés sur le sein gauche annoncent par cette mort symbolique la vraie qui va suivre.
Celui de droite est en attente d’investiture avec tous les signes distinctifs afférents à sa future charge dont les signe d’allégeance au roi encore en place y sont sculptés.

 

Kuba-180

Les IKUL : couteaux de l’élite. Ici le modèle réalisé dans une feuille d’aluminium, véritable œuvre

d’art montrant la maîtrise absolue dans le travail du métal, déchet d’une carlingue d’avion. Certains de ces couteaux étaient réalisés en bois pour être portés dès le coucher du soleil car une décision royale du LUKENGO avait interdit le port des armes de métal dans l’obscurité.

 

Kuba-377-378

Vannerie diverse utilitaires

 

Kuba-382 Hauteur : 53 cm

ISHEEN IMAALU. Parfois porté en cimier sur la tête. Ici le laquet (l’équivalent de la kippa des hébreux) a eu les plumes enlevées pour le transport car le diamètre peut atteindre 1 mètre.

 

 

Kuba-404 Hauteur : 26cm

Babende ISHYEEN IMAALU

avec plumes : guerrier Kuba IYOOL

Employé afin de se mettre en condition pour une expédition punitive. Consécration à la guerre pour la guerre.

 

KUBA-405

Hauteur : 25cm

Babende ISHYEEN IMAALU (SHOOWA)

sans plume : guerrier de rang inférieur

De manière hiérarchique, subalterne, mais qui n’entame en rien le courage et la réputation de l’homme au combat.

 

 

Kuba-470-471-472

470 : ceintures, couvre-chef de perles, tapis de cour,

471 : bâton de prestige, queue de lion avec manche de perles. 472 : collier poils de crinière du félin.

Kuba-473 Hauteur : 30 cm

Pot à beurre d’huile de palme.

 

 

Kuba-479 Hauteur : 25cm

Représentation d’un administrateur de territoire de l’ époque coloniale. Brutal, arrogant, alcoolique, non rasé, négligé physiquement. A son insu, il est tourné en dérision par l’ensemble de la population, au cours d’une festivité organisée en son « honneur » à laquelle il a été invité. Le subterfuge est

l’utilisation d’un masque habituellement très important pour endormir toute méfiance. Permet toutes les attitudes grimaçantes à quelques mètres du détesté que l’on a mis en état d’ébriété par du vin de palme ou du LUTUKU.

 

Kuba-525 Hauteur : 25 cm

Maternité personnelle avec matière de protection dans la tête (fontanelle) d’une mère très fusionnelle tenant sa fille sur le ventre, qu’elle veut garder auprès d’elle malgré sa puberté terminée et prête à être mariée.

 

 

 

MPASU-257-258

Hauteur : 58 cm

Personnage de commémoration de la danse du léopard. Vu de dos : un museau de carnassier est placé dans la tête creuse et fermé par un lacet de cuir. Le « serpent » dans l’entièreté du dos, en perles de bois des trois couleurs fixent les énergies du sacrum au cou.

 

 

 

MPASU259-260-261

Hauteur : 60 cm

Le plus haut grade. Responsable de toutes les associations d’initiations des jeunes en âge d’être appelé à être intégré dans diverses sociétés de guerriers très hiérarchisées. La double couleur le ramène aux maîtres des cérémonies anthropophages ritualisées pour se mettre en contact et obtenir les faveurs des mondes invisibles. Le Sungu et le Kinka se retrouvent juste en-dessous de son autorité.

 

 

 

MPASU262

Hauteur : +/- 20 cm

Masque de raphia tressé. Comme tous ses semblables ils sont confinés dans une seule confrérie du Mukanda. Le chasseur, le guerrier, le garde des cultures, le veilleur aux frontières « Kongo – Congo – Zaïre – RDC », Angola. Tous redoutables en embuscade. Toujours craint par leurs voisins et pourtant très pacifique dans les contacts commerciaux. Utilisent encore le troc silencieux pour éviter toutes

frictions avec leurs interlocuteurs. Petits visages visibles à la ceinture, à l’épaule et à l’épée aux 4 dents reprises sur les épaulettes en 1961 par la gendarmerie Katangaise.

 

 

 

MPASU265

Hauteur : 30 cm

Masque des trois forces utilisé lors de cérémonies en phase avec les différents quartiers de lune.

 

 

MPASU266

Hauteur : 30 cm

Masque de 4 régions (points cardinaux). La croisée des chemins. Les rencontres providentielles.

 

 

 

MPASU267-268-269

Hauteur masque 31 cm – Costume 1.60m

Tenue portée lors de la pleine lune en forêt pour entrer en contact avec les esprits. Utilisation restée secrète, confrérie parallèle du N’Kanda.

 

 

 

MPASU270

Hauteur : 65 cm

Les épées d’attaque et de défense typiques et très personnelles des Basalampasu.

 

 

MPASU297

Hauteur : 30 cm

Visage de responsable, d’un nombre de jeunes qui lui ont été assignés pour le premier stade d’initiation dans la maison sacrée ou en forêt.

 

 

 

MPASU321

Hauteur : 30 cm

Le penseur : les 5 doigts de l’invisible soutenant le menton, incitent à la méditation. L’absence de dents de forme habituellement acérées démontre la grande sagesse de ce patriarche. Les 5 dons originels dans la « main » du léopard.

 

 

 

MPASU-364

Hauteur : 22 cm

Les yeux dans les oreilles. Représentation d’un chiroptère, pour démontrer l’importance des forces de la nuit et surtout en rapport avec les phases lunaires. Le nyctalope est comparé à celui qui possède la double vue. Si dans un village deux familles ont un ressenti antagoniste, celle qui parasite l’autre de manière répétée sera vue comme un insecte nuisible. Surveillée et dénoncée dans toutes ses actions par l’ensemble de la communauté, les forces de la nuit à-travers ce génie interviendront pour rétablir l’équilibre au nom de l’intérêt général.

 

 

 

MPASU-433

Hauteur : +/- 20 cm

Porté par le gardien des traditions et secoué pour appeler les esprits en témoignage de ce qu’il va déclarer en société. Souvent cet objet, très particulier, appelle et provoque la pluie même en saison sèche.

 

 

MPASU-509

Hauteur : +/- 20 cm

Porté lors du conseil des devins. Les trois juges, les trois couleurs : noir-blanc-rouge.

 

 

MPASU-509b

Hauteur : 30 cm

Comme chez les basongue et le linéaire très complexe de leurs masques et objets Kifwebe, le M’Pasu ici montre très clairement sa connaissance profonde concernant les champs de pression de la météorologie. Faire vibrer cette entité de forme humaine pendant la saison sèche pour demander la pluie ou encore éveiller l’attention de l’autre monde concernant un sujet majeur démontre la grande importance de cet artefact.

 

 

MPASU-510

Hauteur : 20 cm

 

  • – Ceinture de raphia tressée dont la partie en double, la plus large, est portée sur l’avant. Facilitant le port de l’épée à la
  • – Les bâtons d’autorité en tiges de graminées des

 

 

MPASU-511

Hauteur 1er : 33 cm Hauteur 3ème : 33 cm

Deux masques d’influence Lwalwa et M’Bal utilisés dans les débuts de stades d’initiations. Les deux aux antennes latérales sur les tempes sont purement M’Pasu.

 

 

 

MPASU-512

Hauteur : 35 cm

 

MPASU-513

Hauteur : 35 cm

 

 

MPASU-514

 

Hauteur : 35 cm

 

 

MPASU-515-516

Hauteur : +/-20 cm

 

 

MPASU-517

Hauteur : 20 cm

 

 

 

MPASU-518

Hauteur : +/-25 cm

 

MPASU-521

Hauteur : +/- 44 cm

 

 

BENA LULUA

 

Bena_lulua_327 Hauteur : 49 cm

Masque mortuaire. Visage classique utilisé après l’enterrement. Tenu par la poignée au menton, il est tantôt retiré et replacé devant la tête du danseur qui elle est recouverte de raphia et peinte au kaolin.

 

Bena_lulua_328 Hauteur : 33 cm

Visage à haut pouvoir d’initiation. Utilisé exclusivement en forêt et la nuit, lors de la pleine lune au centre de 4 feux allumés successivement par le porteur de cet esprit.

 

Bena_lulua_329-330 Hauteur : 40 cm

Région : entre le KASAÏ et L’URUA

Le devin : toutes les scarifications représentées sur son corps, sont une véritable lecture des responsabilités qui lui incombent en tant que gardien du respect des pratiques de la tradition chez les futurs initiés. A remarquer à l’arrière, la tête recouverte par une coiffe similaire au laquet des Bakuba et kipa des hébreux. le serpent à double tête sur le dos représentant la dualité entre les force du mal et du bien.

 

Bena_lulua_331 Hauteur : 22 cm

Objet personnel porté dans la ceinture pour être protégé de la famine et avoir de la chance à la chasse.

 

Bena_lulua_363 Hauteur : 24 cm

Statue personnelle de case déposée près de la couche pour donner des conseils pendant le sommeil.

 

Bena_lulua_372_373 Hauteur : 70 cm

Mortier pour utilisation de substances médicinales, en même temps destinées à amplifier les énergies de ce personnage bénéfique à tout point de vue pour l’ensemble de la multitude.

Influence MULUBA du KASAÏ

 

PENDE-206

 

Hauteur : 68 cm sans les plumes

Esprit statufié de substitution remplaçant le costume du danseur dans la maison sacrée. Le

N’GANDA. Il est l’enfant, le protégé, des MIGANJI. Les lieux doivent toujours être habités, cette

présence empêche les énergies négatives de s’installer insidieusement dans la maison des objets de rituels. Le personnage a subi de nombreuses manipulations d’ordre sacré.

 

 

 

PENDE-207-208-299e-229f-299g-299h

En région Katundu, le Tundu de sang royal, prend naissance dans la pirogue sacrée. Les Occidentaux appelaient roitelet, un monarque transformé aussi par eux en chef tribal ou coutumier, et qui régnait pourtant sur une superficie quatre à cinq fois supérieures à celle de la métropole (Belgique). Ce Tundu est un réincarné, sorti tout droit de la rivière LOANGE. La cérémonie du Katundu est très complexe. Elle a mille bras comme les milles branches de l’arbre originel, qui se perdent dans l’immensité du monde d’en haut.

La danse M’Buya de différents groupes bien spécifique commence toujours par la cérémonie du Katundu. En premier, les leçons de morales, puis suivent les invocations aux génies de la forêt à qui l’on rend hommage respectueux.
On demande à ces mêmes esprits de nombreuses interventions concernant la fertilité, les cultures et le bétail. Afin de ne pas les irriter, les assemblées chantent et dansent tout en allant répandre de la nourriture et des boissons, entre les villages et la brousse. Ainsi calmées, ces entités ne reviendront pas demander des comptes aux vivants.
Viennent ensuite les jeunes fraîchement initiés avant de retourner vers un nouveau parcours. Les tambours et les tamtams retentissent même la nuit pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les danses sont rythmées par trois pas en avant un grand pas en arrière. Le tout est couvert par des chants qui racontent les exploits des chasseurs et des guerriers. Les festivités se termineront par des scènes racontant la vie de tous les jours : moqueries envers les chefs, façons de ridiculiser les femmes se faisant trop remarquer, comme la prétentieuse vivant au crochet de

 

l’homme blanc et revenant au village pour insulter ses semblables en les traitant de sauvages ou d’arriérés, etc… , les hommes peureux, profiteurs, fainéants sont également représentés.

Parmi ces masques Tundu, on rencontre l’innocent, l’hypocrite, l’arrogant, le provocateur, le naïf, le fou, l’alcoolique, etc…, dont certains sont hués par la foule, avec jets de pierres et coups de bâtons.

On ressent dans le PENDE, les style SOONDE, BENA MAÏ, LULUA, KETE, Etc.
Le long du KWILU sur les deux rives du nord au sud, de nombreux masques et statues PENDE ont absorbé tout ce qui les intéressait en provenance de leur voisin comme à l’extrême sud KWANGO- KASAÏ chez le CIOKWE (Tshofwe), M’Pasu, WONGO, etc.

 

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H = 30 cm

Il est le pendent solaire du 208 lunaire. Il est très agressif, insultant, arrogant et cynique, il annonce le pire. La foule est muette et enregistre ses avertissements. Il attire la curiosité tout en suscitant la crainte. Il peut parfois jouer le rôle de fou du roi.

 

PENDE-208g

H : 60 cm

Très proche du royaume KUBA et apprécié à la cour du NIYMI. Ce vénérable est pour la mémoire des jeunes notables un exemple de dignité, d’intégrité, de respect, d’obéissance. Tous ces modèles à barbes de bois sculptés avec significations différentes, se prénomment le MUTUMBI et sont KIWOYO MUYOMBO.

 

 

PENDE-208L

GAWEG. Elle joue la scène d’une broyeuse et vendeuse de TUGULA, une racine rouge sang utilisée dans toutes les ethnies pour un grand nombre de cérémonies et mélangée à l’huile de palme. Sur les objets et sur les corps.

 

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TUNDU de brousse. Pendu à un arbre à proximité du territoire des morts jusqu’à sa destruction naturelle.

 

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Provenance des émigrés KISENZELE en chefferie SANGU-MVUDI. Masque MUTUMBI à barbe courte. Le chagrin, le repentir, le regret de n’avoir pu réussir une bonne action.

 

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Hauteur : 40 cm

Femme devin, aux yeux tubulaires, bouche ronde. Représente une personne à qui on demande une faveur et qui est à l’écoute. Elle est très proche de la confrérie du KATUNDU. Elle tient dans ces deux mains fermées des forces invisibles qui la protègent contre toute malversation. Toujours ménopausée elle peut alors approcher les hommes, mais dans certaine circonstance seulement.

 

PENDE-207

Tundu 33 cm sans la barbe.

Apparait au hasard parmi les différentes phases du M’BUYA. Ce visage redoutable du TUBIGO dont la barbichette est une queue d’hyène, inspire la crainte, terrorise les femmes qui courent se cacher chez elles avec les enfants, et restent de tout façon toujours très éloignée de cette inquiétante présence. Animal charognard le plus redouté par les Africains, mais que certaines ethnies déifient et même nourrissent par meutes entières.

Annonciateur par ses ricanements de malheurs à venir. Il peut aussi avertir du danger d’une famille de lions approchant trop près du village.

 

 

 

PENDE-208

H : 26 cm

C’est le tout premier masque que les spectateurs voient se précipiter en courant au centre de la place commune. Les séances moralistes peuvent débuter. Le KATUNDU est souvent mélangé avec le M’Buya. A certaines périodes, il y a même confusion volontaire.

 

PENDE-208c

H : 33 cm

 

 

PENDE-208d

H : 25 cm

L’oncle tranquille, le forgeron, (M’BEMBO) celui qui se montre exceptionnellement au public sorti de son habitation située hors du village. Les quatre scarifications sur le front montrent le degré

d’importance de son grade dans la société des devins, à l’intérieur même de la confrérie. Il sculpte aussi et est très exigent avec les apprentis sculpteurs.

 

 

PENDE-208e

H : 34 cm

Celui du temps passé. Il revient pour des festivités inter-villages. Il sélectionne, il est son propre maître. On loue parfois sa personne en le payant par des objets exclusivement métalliques. On

l’appelle aussi le vérolé. Les trous sur son nez signifient qu’il faut se méfier de lui, c’est un redoutable TUNDU.

 

 

PENDE-208f

H : 30 cm

N’ZAMBA. Le plus important de tous parmi les chefs. Le MUGONGE, WANGA-KELA. Son âge, c’est l’image de la barbe de primate au menton. Inhabituel et rarissime sur la tête des IKHOKO en bois, à gauche, à droite, à l’arrière, il protège la tête, autour des fontanelles. Le cercle de l’invisible sur le front impose le plus grand respect face à son degré d’autorité bien visible et connu de tous.

 

 

PENDE-208h-208i-208g-392 208h – H : 67 cm MUTUMBI

208i  – H :  35 cm  MUTUMBI

208g – H :  35 cm  MUTUMBI

392 – H :  60 cm        MUTUMBI

 

PENDE-208j

H : +/- 30 cm

Un visage ayant une ligne rouge ou blanche sur le front représente un chef devin très important, porteur de la justice traditionnelle africaine. Le MIGANJI à tresses. N’GANGA N’GOMBO.

 

PENDE-208k

H : 25 cm M’BAMBI

M’BAMBI du clan MAZEMBA-KEZA

 

 

PENDE-208L

H : 28 cm

 

 

PENDE-208m

H : 23 cm

M’BAKU-BAKU. Le redouté, celui qui fait front, le batailleur qui ne connait pas la peur.

 

PENDE-208n

H : 24 cm

 

 

PENDE-208o

H : 20 cm

GANDUMBU : celle qui n’a pas de chance, ne se soigne pas, est le souffre-douleur par sa propre faute.

 

 

PENDE-208p

H : 23 cm

 

 

PENDE-208q

H : 27 cm

 

PENDE-208s

H : 30 cm

 

PENDE-208t-208u

H : 38 cm

Le sage, l’ancien, le respecté. Visage de commémoration sortant chaque année pour le disparu qui pourrait bien revenir demander des comptes au vivant. Décédé de maladie ayant atteint le circuit lymphatique, le ganglion à la pointe du menton hypertrophié est bien visible.

 

PENDE-208v

H : 27 cm

L’apaisement dans la mort. Le repos complet. Placé sur la face du défunt avant l’enfouissement pour l’autre monde, et dont le corps est entouré de la famille et des pleureuses avec le village au grand complet.

 

PENDE-209

H : 42 cm

 

 

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H : 55 cm

Le rêve de posséder la femme la plus belle du règne PENDE. Excepté le forgeron et le sculpteur, le chasseur, les guerriers, le cultivateur, tous cherchent à la séduire, à être l’élu qui partagera sa case et est prêt à payer une très forte dot.

 

PENDE-209b

H : 45 cm

Femme légère, jouant le rôle de la prétentieuse, la femme oisive qui par sa beauté trompe les hommes sur ses réels sentiments.

 

PENDE-209c

H : 20 cm

M’BAMBI du clan MAZEMBA-KEZA

 

 

PENDE-209d-209e-209f 209d – H : 43 cm

209e – H : 35 cm

209f – H : 35 cm

Giphogo. Les visages représentant un animal font partie du bestiaire secret de toutes les ethnies. Un lien zoomorphe avec la nature exige des pratiques redoutables et secrètes avec mort d’homme.

 

 

PENDE-209i

H : 26 cm

 

PENDE-210-211-212 210-211 H : 30 cm

212 H : 12 cm

 

 

Hauteur : 30 cm

Pipe de récolteur du caoutchouc utilisée en public pendant un danse par le tundu, loin de la présence du bwana Ya l’état, à l’époque coloniale. Dansé exclusivement la nuit. L’objet, les mains pliées à

angle droit vers le bas, veut dire au mercenaire en service auprès d’une société occidentale : « J’ai été très loin dans la forêt, je n’ai pas trouvé la sève blanche, ne me punis pas en me coupant les doigts ou les mains, je ne pourrai plus te servir comme tu le veux. »

Arbres et lianes à caoutchouc : MACROLOBIUM DE WEUREI : 5 mètres de diamètre, clitandra, klainei, gentilii, landolphia, arnoldiana, owariensis, droogmansiana etc.

 

PENDE-210-211

H : 30 cm

 

PENDE-212

H : 12 cm

 

 

PENDE-216a-216b-216c

H : 60 cm

Utilisé pour agir contre tous les maux. Personnage M’BANGU inspirant à la fois la crainte et la compassion, il peut impressionner comme terroriser. On s’adresse à cette prêtresse qui porte physiquement en elle les pires tourments de l’existence, et on lui demande protection. Son aide va dans le sens de demandes contre les maladies parasitaires mortelles, les problèmes vénériens, les attaques cérébrales déformant le visage mais également le corps, fentes labiales, éléphantiasis, mais également le large volet de la folie et ses nombreuse variantes qui seront impérativement dirigés vers les exorciseurs.

 

 

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H : 28 cm

Statue personnelle identique à celle du PENDE-216a-216b-216c

 

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Hauteur : 47 cm

Saigneur de liane. Souvenir du temps des esclaves du caoutchouc. Brandi très souvent par le TUNDU dans une danse spécifique commémorative (1890 récolte 123.666 Kg 1900 récolte 5.316.534 Kg!).

 

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H : +/- 60 cm

Epées de guerre et couteaux typiques PENDE. Objets rigoureusement interdits dans l’ethnie par l’administration coloniale après la grande révolte de 1930, encore à cause de pressions insupportables concernant notamment la récolte du caoutchouc.

 

PENDE-299a-299b-299c-229d

Fermé 20 cm – ouvert : +/- 1.5 m – hauteur avec tête 38 cm

Aguet PENDE : important outil de surveillance et de dénonciation d’un délit. Employé uniquement pendant la cérémonie du KATUNDU. Tout en dansant, et courant le long des spectateurs il l’étend vers un présumé coupable ou même un suspect connus de tous : sorcier de magie noire, assassin, menteur, voleur, violeur, etc. Il est ainsi aux yeux de tous montré du « doigt » devant tout le village rassemblé.

Face aux juges gardiens de la tradition, l’accusé devra par ordalie prouver son innocence à travers

l’épreuve du poison ou du fer rougi au feu qu’il doit empoigner. La sanction la plus douce est l’exil. Il sera condamné à errer ou être attaché en brousse à la merci des carnassiers. Le tambour avertira

tous les villages de la région de son bannissement et ce jusqu’aux limites du territoire ethnique. Le KATUNDU est toujours l’ouverture de toutes les autres festivités sacrées.

Essentiellement moraliste, le porteur de cette tenue montre aux femmes comment être digne et

propre. Avec des feuilles dans une corne d’antilope qui lui sert de canne, il se déplace en claudiquant. Il fait semblant de s’essuyer après avoir déféqué ou dans un nuage de poussières il se lave les parties intimes. En présence d’un Bwana Ya l’état, il change son comportement en gestes clownesques

comme s’il s’agissait d’une banale fresque théâtrale et parle seulement du M’Buya de manière très ludique.

 

 

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H : 85 cm

Porté sur les épaules d’un deuxième initié à quelques 3 mètres de haut, il apparait au crépuscule lorsque les derniers rayons du soleil rougissent le fond du ciel. Les femmes et les enfants ne peuvent le voir sous peine de graves conséquences, liée à l’avortement et même jusqu’à la mort. Employé

uniquement au cours de cérémonies où ne participent que des hommes sous l’autorités des gardiens de la tradition dans un endroit de la forêt tenu secret.

 

PENDE-299m

Surveillant attaché dans le dos du TUNDU. Il avertit de toutes tentatives d’attaques par l’arrière. Sa petite taille entre les omoplates le rend pratiquement invisible parce que caché souvent par l’ampleur des vêtements. Vieux sac de jute, mélangé à du raphia, il est bien à l’aise pour discerner les esprits malfaisants et avertir son maître.

 

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Le M’BANGU les visages GIBOLA-BOLA. La malfaisance, l’ivrognerie, les crises de delirium jusqu’à tomber dans le feu en état de coma. Crises d’épilepsies simulées, le possédé par les deux mondes, etc.

 

PENDE-314

Masque PENDE oriental, le MATALA, commerçant métissé. La danse du fourbe, le sans-parole, chez lui la langue à l’odeur du poisson avarié, juste bon à aller vivre avec les êtres vivants dans la vase au fond du fleuve. Il se tourne de tous les côtés pour voir s’il est observé. Dans les deux mains, il transporte deux ballots de « marchandises » qui sont remplis de paille. Il se promène ainsi le long de l’assemblée tout en se faisant traiter d’escroc et en étant aussi chassé à coups de branches feuillues.

 

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H = 30 cm

Mortier moyen. KINU-KWY. Le grand mortier KINU, le petit mortier KWY. Le premier est sculpté sans personnage, comme tous les grands modèles pour le mil ou le manioc. Seuls les petits à priser le tabac ont toujours été recherché pour leur rareté parce que supportés par des personnages sculptés dans des positions aussi diverses que la vie commune en montre des exemples à l’infini. Le mortier moyen est employé pour les piments, les herbes médicinales, les oignons, pili-pili, etc. Parfois même pour les grandes feuilles de tabacs normaux. Celui du chanvre et ses variantes réduits en poussière, pour être prisés est très petit, transportable, et presque toujours avec un couvercle. Ici ce modèle hybride PENDE-TSHOKWE-LUNDA a en lui toutes ces influences, et provient de la région de KANDALE, ayant servi très certainement d’objet de troc avec un commerçant itinérant.

 

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Mortier à priser le BANGUI et autres herbes aromatiques hallucinatoires

 

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Hauteur : 70 cm

 

Buste de commémoration porté par un homme en hommage de ce qu’a fait pour lui sa tante de son vivant. Mère prêtresse ménopausée d’une confrérie de femmes, effectuant des scarifications suivant la progression des évènements de la vie : fiançailles, mariage, naissance, décès. Ces marques sur la chair sont parfois reportées sur la personne qui lui succède : aux bras, aux épaules, dans les reins ou encore le devant des cuisses.

 

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Tambour a peau. Très forte influence Tshokwe SUKU. Les tambours Pende en général ne comportent aucune sculpture sur leurs flancs. Exceptionnellement une tête apparait. Ici plus rare, les sujets sont du pur PENDE.

 

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Coupe de vin de palme. Afin de repousser les mouches, une cosse de baobab ferme harmonieusement l’ouverture en représentant la coiffure.

 

PENDE-414

Chef devin. Clan NIOKA-KITAMBA maître du soufflet de forge et de l’atelier secret des sculpteurs, lui- même capable de pratiquer l’activité du bois et du fer, il vit pratiquement toujours à l’extérieur du village.

 

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H = 18 cm

Forte influence KETE. Pendentif de case, veille sur les enfants.

 

PENDE-450

Hauteur : 13 cm

Pipe de terre cuite au long nez, imagée pour montrer le profit de la bonne odeur de l’herbe de détente.

 

PENDE-451

Hauteur : 15 cm

Sifflet de chasse aux oiseaux, le KONDE est toujours en bois. Exception confirmant la règle, il en existe en ivoire, les seuls ayant résistés au temps.

 

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Le personnage accroupi en position de défécation est un objet de protection placé dans la case. Aussi un ex-voto que l’on dépose dans le fleuve pour conjurer les maux de ventre dû aux maladies amibiennes qui peuvent être mortelles à court ou à long terme. On retrouve ce support de

protection le plus souvent chez le MULUBA du KASAÏ, bien qu’il soit répandu un peu partout dans les ethnies.

 

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Corne de fécondité avec collerette de raphia important emblème d’un devin. Tabouret et outil Maka wa Kiafrika pour entrer en contact avec l’invisible. Suivant sa manipulation et sa destination à l’occasion d’une cérémonie expiatoire. Il est le support sous certaines conditions très précises utilisé aussi à  appeler la pluie à un moment non désiré pour impressionner.

 

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Masque utilisé en brousse par les guides lors du MUKANDA. Pratique de la circoncision : des traces peintes ou incisées sur les joues sont les larmes (MOSOJI) de l’épreuve.

 

 

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Tundu solaire (masculin). Dans la danse pendant sa prestation il est toujours accompagné par son pendent lunaire (féminin). Il montre les différentes phases de la vie d’un couple dans l’existence très souvent, avec dérision.

 

ALUNDA

 

ALUNDA 182-460

Coiffure de luxe de MWAANT YAV et de ses notables. Ce sont les dessins dans les perles qui indiquent le degré hiérarchique d’importance parmi les différents